Test de LEGO Bricktales (Nintendo Switch) : "Woo-hoo !"

Un cercle qui se ferme avec des briques : découvrez dans notre revue comment Bricktales résume toute l'essence du jeu avec LEGO

LIVE A LIVE n'était que le premier examen loin pour moi, qui a été suivi d'un avec un peu plus d'amertume dans la bouche : après le fiasco de Brawls, nous sommes ici pour parler sur des tons décidément différents de Contes de briques LEGO. Et si la biographie de l'écrivain parle si bien de la série animée DuckTales, vous aussi vous comprendrez que ce jeu a dû faire quelque chose de bien pour mériter une citation similaire dans le titre en tête. Nous sommes heureux de vous rassurer. Si voir la courageuse expérience des Allemands Logiciel ClockStone (publié par Publication Thunderful) jeter un coup d'œil sur Nintendo Direct vous a fait bonne impression, votre confiance est bien placée.







Chaque expérience vidéoludique dédiée aux briques danoises reflète principalement l'un des aspects auxquels la marque lucrative est associée. D'une part, nous avons le pur fanservice de licences, qui, comme nous le montre LEGO Star Wars : The Skywalker Saga, ne semble jamais vraiment vieillir. D'autre part, nous trouvons LEGO Worlds, dédié à une image plus générale de ceux qui aiment construire un peu ce qui se passe. Mais si tu veux quelque chose de plus cérébral et aimez l'expertise architecturale vue dans le brillant concours de talents LEGO Masters, vous savez déjà où ouvrir votre portefeuille.

Une excuse en amène une autre

Ne vous attendez pas à un histoire prétentieux (ou plus simplement ambitieux) de LEGO Bricktales : malgré le nom, ce n'est pas la veine narrative que l'on vantera lors de la phase de test. Si la philosophie de The LEGO Movie (que nous vous recommandons vivement de récupérer, si vous ne l'avez jamais vu) nous a appris quelque chose, c'est que se vider l'esprit est le meilleur moyen de libérer sa créativité. Et il n'y a rien de plus abstrait que la première scène du jeu. Une lettre arrive dans notre trou, dans un vide sans fond ni rien d'autre. Notre avatar, sans nom et personnalisable dans le seul but de changer d'apparence, reçoit une invitation du "Grand-père".







Le scientifique, pris comme il est par ses expériences, a besoin de notre aide, et nous découvrons bientôt que notre utilité va bien au-delà de l'humble demande initiale. Après avoir sauvé le petit robot Rusty (une flatteuse imitation de Wheatley de Portal 2, selon nous), on nous rappelle que le parc de notre grand-père est sur le point de fermer ses portes. En effet, les fonds alloués par la commune ne peuvent couvrir les expérimentations sur portails interdimensionnels (étonnamment similaire à celui de LEGO Dimensions) jusqu'au bout, surtout avec la dégradation à laquelle le lieu a été réduit. Ce sera à nous de réussir... en explorant les diverses, merveilleuses dioramas dans lequel nous trouverons un puzzle après l'autre qui nous attend.

Test de LEGO Bricktales (Nintendo Switch) :

"Il n'y a pas d'instructions, vous devez les générer dans votre esprit" - Revue LEGO Bricktales

Si vous vous attendez à de l'aventure, précisons tout de suite une chose : LEGO Bricktales est avant tout un jeu de puzzle. La boucle de gameplay, si vous voulez tout de suite une idée générale, est l'idée derrière Lemmings (ou, pour les plus jeunes, Mario vs. Donkey Kong 2 : March of the Mini Mario et suites similaires). Nous prévoyons un chemin à traverser, puis simulons la solidité de la structure. Il n'est pas un jeu de plateforme, alors n'espérez pas le contourner en mettant des plateformes en l'air. Courir et sauter ne sont pas des options. L'exploration du surmonde, découpée en de nombreux petits dioramas, dépend des structures que l'on va réparer, renforcer ou créer de toutes pièces.



Le gameplay est donc basĂ© sur l'alternance de phases dans lesquelles explorer le monde du jeu et d'autres dans lesquels construire. Le tutoriel initial dans le laboratoire du grand-père nous met devant un schĂ©ma de commande pas toujours simple et intuitif, mais fonctionnel. CrĂ©dit au mĂ©rite : reproduire l'emboĂ®tement et le positionnement de vraies briques Ă  l'Ă©cran n'a jamais Ă©tĂ© facile, de LEGO Racers Ă  LEGO Worlds. Cependant, une fois les premiers ponts crĂ©Ă©s, le dĂ©fi du jeu Ă©merge immĂ©diatement. Chaque casse-tĂŞte a plusieurs solutions possibles, prĂ©cisĂ©ment parce que le physique joue un rĂ´le essentiel. Du coup, revoir l'Ă©pisode des LEGO Masters avec le mythique « bridge test » s'avĂ©rera utile.





Test de LEGO Bricktales (Nintendo Switch) :

La sorcière commande la douleur - LEGO Bricktales Review

PrĂ©cisons immĂ©diatement une chose : en termes de commandes, vous pouvez avoir deux expĂ©riences non seulement diffĂ©rentes, mais mĂŞme diamĂ©tralement opposĂ©es. Avec LEGO Brawls, nous avons parlĂ© d'une âme nettement mobile derrière les diffĂ©rentes entrĂ©es, et bien que le mĂŞme argument s'applique (plus ou moins) ici aussi, il peut ĂŞtre compris dans un sens très positif. Notre examen du jeu a commencĂ© en mode fixe, ce qui ne nous a posĂ© aucun problème lors des phases exploratoires. Les maux de tĂŞte, cependant, survenaient dès que nous devions construire quelque chose. La plupart des dĂ©sagrĂ©ments que le jeu peut gĂ©nĂ©rer sont tous ici.

Le régime de contrôle est soumis à lainexactitude occasionnelle, mais nous l'avons déjà précisé dans la section précédente. Cependant, la complexité des énigmes à notre disposition augmente de façon exponentielle chaque fois que la brique de service décide de se placer une ligne en avant ou en arrière (ou au-dessus, ou en dessous) en fonction de la couche entre nous et du positionnement spécifique vers lequel nous visons. Après avoir vu les tutoriels, nous avons voulu tester les commandes de l'écran tactile à la volée dans mode portable juste avant de terminer la rédaction de la critique. On aurait dû le faire tout de suite : ce sont presque deux jeux différents, pratiquement.



Test de LEGO Bricktales (Nintendo Switch) :

Capture d'Ă©cran unique prise en version portable.

L'imbrication des éléments - LEGO Bricktales Review

Après les premières énigmes, qu'elles soient simples (la construction d'un escalier) ou difficiles (la construction d'un support pour une plate-forme), une profondeur inattendue a également émergé pour lescoutisme du surmonde. Le parc est la principale plaque tournante d'accès aux différents mondes, dans lesquels les différents se déplace à notre disposition s'élargira progressivement. Dans un nouveau scénario, nous pouvons tous les deux nous attendre à trouver une nouvelle compétence pour Rusty, comme un crash au sol pour détruire divers obstacles, à la fois pour obtenir un objet à explorer. Ce dernier, contrairement aux mises à niveau pour Rusty, est généralement sensible au contexte et, en tant que tel, ne peut être utilisé que dans certains cas.





Dans la pure tradition LEGO, les mondes offrent également la possibilité de les revoir viser le périmètre 100%. La longévité de ce titre en profite énormément, qu'il s'agisse de coffres secrets dans lesquels se procurer de la monnaie locale ou de magasins pour la dépenser. C'est en effet de cette manière que vous pourrez débloquer les différents éléments esthétiques avec lesquels personnaliser votre avatar sans nom. Ce ne serait même pas un jeu LEGO s'il n'y avait pas un mode libre, et cette fois il ne s'agit pas seulement de gérer l'attraction du parc qui suit chaque monde correspondant.

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"Vive la liberté, (vive) la liberté" - Revue LEGO Bricktales

En parlant d'exhaustivité, le jeu commence vraiment à s'accélérer dès que vous parlez du mode libre en soi. En fait, il devient bientôt possible de modifier ses propres structures de deux manières. Si vous souhaitez perfectionner ce que vous avez fait précédemment, rien ne vous empêche de recréer le pont ou l'échelle (ou les moyens de transport, selon le cas) en utilisant les mêmes outils limités avec lesquels vous avez été occupé auparavant. Sinon, cependant, le mode gratuit est ce que vous recherchez. Dans ce cas, la palette passe à une sélection infinie de ces mêmes composants dont le nombre était limité jusqu'à récemment.

En plus de cela, vous pouvez aussi avoir d'autres briques, cette fois plus "classiques"... plus ou moins. Au-delà des habituels 1 × 2, 2 × 2 et autres, vous constaterez que dans negozi géré par Boo (à ne pas confondre avec le fantôme Super Mario du même nom) en plus d'acheter des vêtements pour changer votre apparence, vous pouvez également débloquer autres couleurs pour les briques génériques à utiliser en mode libre. Non seulement cela : en obtenant pas moins de 100 unités pour la monnaie locale de chaque monde, vous pouvez également aspirer àéchantillon complet d'éléments que vous avez utilisé dans tous les autres puzzles d'un monde donné. Terraformer le monde à portée de main ou étendre l'usage d'un même thème : le choix des infrastructures vous appartient.

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"Je suis un maître constructeur" - LEGO Bricktales Review

L'analyse technique du jeu, à partir deapparence graphique, ne peut se résumer qu'en trois mots : « moins c'est plus ». L'adage minimaliste, traduit par « moins c'est plus », convient parfaitement ici. Les dioramas, abstraits dans leur suspension dans le vide, sont en même temps entièrement réalisés avec des briques LEGO, conservant les mouvements de type stop-motion également vus dans le film LEGO susmentionné. Le résultat est prévisible efficace, Bien que le framerate sur Nintendo Switch, cela s'est avéré plus sanglotant que nous l'aurions souhaité. Dommage, tant l'ambition est autrement récompensée deux fois sur trois.

Du sonoro, d'autre part, vous ne pouvez pas vraiment vous plaindre. Bien que les énigmes les plus dures nous aient suffisamment soumis à la répétition des passages pour nous en faire prendre conscience, Maximilian Stroka a réussi l'entreprise d'empêcher l'un d'entre eux de s'ennuyer. L'accompagnement qui en résulte remplit chaque scénario d'une atmosphère sans faille - le deuxième monde, par exemple, présente le thème du désert le plus hypnotique que nous ayons jamais entendu. Ce son va bien avec une expérience de jeu qui ne peut que frustrer les joueurs les plus pressés. Il faut siroter cette petite perle comme un bon vin, et se laisser porter par le rythme calme des énigmes.

Test de LEGO Bricktales (Nintendo Switch) :

Considérations finales

DĂ©finir LEGO Bricktales comme l'expĂ©rience de jeu ultime pour les amateurs de briques est impossible : ça dĂ©pend vraiment du type de fan que tu es. Si vous aimez la marque LEGO pour le gameplay associĂ© aux transpositions vidĂ©oludiques d'autres IP, ce n'est pas le jeu qu'il vous faut. Si, en revanche, dans LEGO Worlds vous avez trouvĂ© le compromis parfait entre action et construction libre, de mĂŞme ce ne sera pas ce titre pour usurper le trĂ´ne. Si au contraire les briques, et nous entendons les briques physiques, vous aimez le calme sĂ©raphique que seul le montaggio fidèle aux instructions qu'il pourra vous donner, peut-ĂŞtre avons-nous trouvĂ© votre Ă®le heureuse. En effet, assurĂ©ment.

Pour trente euros, un jeu de puzzle n'est peut-être pas exactement un achat essentiel pour tout le monde, d'autant plus que même selon les normes de son genre, il peut ne pas répondre aux besoins de l'ensemble de la niche. Ce que le jeu promet de faire, le framerate et les contrôles (minimalement) difficiles à permettre, il le fait très bien. C'est peut-être le message mitigé des différentes énigmes comme trompeuses : nous avons plus de façons de résoudre une énigme, mais (au départ) en nous limitant aux briques que le jeu lui-même fournit. Mais si vous avez manipulé suffisamment de livrets d'instructions pour remonter les blocs de chaque ensemble pour obtenir les constructions alternatives classiques, non seulement vous aurez déjà la réponse. Probablement, vous téléchargez déjà le jeu lui-même.

Test de LEGO Bricktales (Nintendo Switch) :

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8 Un must pour tous ceux qui aiment les jeux LEGO et les puzzles

Points en faveur

  • Des dioramas minimalistes mais rĂ©alistes...
  • Commandes simples et intuitives...
  • Puzzles Ă  solutions multiples...
  • Super bande-son
  • Largement rejouable pour les finalistes

Points contre

  • ... au point d'enivrer le framerate
  • ... sauf le clou : les Ă©nigmes
  • ... et malgrĂ© cela, parfois frustrant
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